Translate

Tuesday, July 12, 2011

The Goal by Beethova Obas

Folks, I invite you to listen to this track from Beethova Obas' latest album entitled: Futur.

As usual, Obas take his listeners into a journey to explore - through the lyrics - his reflections on the social and political situation of Haiti and of Haitians. Being the best known Haitian musician who masters the art of blending rythms such as Jazz, Bosa Nova, Rara, etc. into one musical piece, he does it again in this album. So far, the rythm and lyrics of "Gòl la" impress me the most.

Enjoy!


Sunday, March 13, 2011

Interview Martelly nan Rep. Dom.

A kisa M. Martelly t'ap panse loske li te bay interview sa-a? Reflechi anvan nou pale.

Monday, March 15, 2010

A Propos de la Lettre de René Julien à Barack Obama

Mr. René Julien,

Pourquoi ne pas chercher D'ABORD une solution auprès des Haïtiens? Je partage une bonne partie de vos opinions sur la gestion du pays par le président actuel. Toutefois si en 2010 nous préconisons encore la souveraineté nationale, vos démarches devraient être faites en premier lieu auprès du peuple Haïtien. N'avons nous rien à dire dans tout cela?

Comment pouvez-vous qualifier votre parti de "Parti politique d’avant-garde de la démocratie et du droit"; lorsque vous êtes à la recherche de l'appui de Mr. Obama (que j'admire) dans vos démarches? Quel sera (s'il aura le temps de le faire) sa réponse à vous? Je m'oppose à un bon nombre de pratiques de Mr. Préval. Cependant, je pense que la bonne solution n'est pas de changer de gouvernement en temps de crise. La solution est de faire pression (pacifiquement) sur les dirigeants afin qu'ils produisent quelques choses de bon. Menez plutôt une campagne d'éducation auprès des votants pour ouvrir leurs yeux.

Tout le monde sait que la majorité des gens qui ont voté pour Mr. Préval pensait qu'il allait faire revenir au pays Mr. Aristide. Celui-là, qui tout comme ses prédécesseurs, ont leur part de responsabilité dans nos misères.

Mr. Obama gen on peyi 300 milyon moun li responsab. Yo gen priyorite pa yo. Demandez plutôt à Mr. Obama (quand il aura du temps pour vous) son appui dans les domaines suivants:

  • Comment conscientiser un peuple vers le changement
  • Comment mener une campagne auprès de ceux qui sont capables de voter
  • Comment engager les nouveaux votants dans la politique d'un pays
  • Comment rallier les gens d'horizons divers à une cause noble: "le droit de choisir leurs dirigeants"
  • Comment motiver la jeunesse (espoir de toute nation) à servir leur pays

    Je n'ai rien contre vous Mr. Julien. C'est juste que je m'oppose à votre démarches. Je m'opposerais à quiconque aurait de telles idées. Permettez-moi de dire dans le contexte présent que "les linges sales se lavent D'ABORD en famille".

    Garry Moyiz
    Citoyen Haïtien


    http://groups.google.com/group/haiti-nation/browse_thread/thread/2237610a2ac8a13f?hl=en


    On Mar 14, 6:30 pm, gerryjab@juno.com wrote:

    Lettre ouverte à Maitre Barak Obama, Président des Etats-Unis d’Amérique.

    Monsieur le Président de la République Etoilée,

    Parti politique d’avant-garde de la démocratie et du droit, l’Action Démocratique pour Bâtir Haïti (ADEBHA) a l’insigne honneur de s’adresser à Votre Excellence pour lui exposer ce qui suit :

    Votre accession à la Magistrature suprême des Etats Unis a été un événement extraordinaire pour le monde noir. Cet exploit n’a pas laissé indifférent le peuple haïtien, premier peuple d’Amérique d’origine africaine à forger une République nègre dans l’histoire contemporaine.

    Depuis votre candidature à la présidence américaine jusqu’à nos jours, nous n’avons cessé de suivre de près, Monsieur le Président, vos chaleureuses interventions concernant les problèmes de ce monde. Nous ne sommes pas prêts à oublier, que lors de votre discours d’investiture, vous avez prédit haut et fort un testament nouveau pour l’humanité.

    Vous avez même promis de combattre les gouvernements corrompus afin de favoriser, sur la scène mondiale, une atmosphère propice à la liberté et aux droits. Cette promesse a été très bien accueillie par le peuple haïtien dont les droits fondamentaux sont systématiquement bafoués par des dirigeants rétrogrades.

    Après la chute de la dictature des Duvalier le 7 février 1986, les haïtiens s’attendaient à un changement réel dans leurs conditions de vie. Promouvoir les valeurs morales, la dignité par le travail, le mérite par l’effort et la solidarité nationale, voilà, Monsieur le Président américain, les points forts des revendications populaires durant cette période.

    Contrairement à cette attente, Haïti devient un lieu invivable. La corruption, dans l’administration publique, bat son plein au point de condamner le peuple à vivre dans des conditions les plus abjectes. La délinquance et la prostitution rongent notre pays à tous les âges. La gestion improvisée de l’Etat par Mr. René Préval a rendu la situation de plus en plus difficile.

    Les actes de l’Etat sont accomplis dans un cycle de désordres sans pareil. Aucune échéance constitutionnelle n’est respectée ; actuellement le parlement fonctionne avec des députés et des sénateurs dont le mandat est arrivé à terme depuis le mois de novembre 2009. La République est livrée à la débandade. Aucun acte d’Etat n’est soumis à la sanction de la charte fondamentale. Aucune mesure n’est prise pour soulager la souffrance du peuple. Monsieur Préval ne se sent redevable qu’envers ses copains et les flagorneurs qui l’entourent.

    Le séisme qui a terriblement frappé Haïti le 12 janvier 2010 a permis, Mr. le Président américain, de lever le voile sur la plaie haïtienne béante provoquée par plus de deux cents ans de gestion malsaine de l’Etat. Les pertes énormes en vie humaine enregistrées ce jour là ne sont dues qu’en majeure partie à une gouvernance abracadabrante de l’Etat.

    Même en temps normal, Monsieur René Préval a toujours affiché son incapacité de résoudre les problèmes liés aux besoins les plus élémentaires du peuple haïtien. D’ailleurs, il a avoué, à maintes reprises, être incapable de miracle.

    Environ une semaine après le séisme, la première déclaration publique de Mr. Préval a été pour alerter l’opinion de son statut de sinistré. Ce comportement a été vivement critiqué par la presse nationale et internationale.

    Tout au long de son mandat présidentiel, Mr. Préval ne fait que perturber l’ordre constitutionnel établi pour être finalement la seule instance du pays à pouvoir décider en matière d’Etat.

    Moins d’une année avant de quitter le pouvoir, utilisant abusivement ses privilèges de Chef d’Etat, Mr Préval réputé pour son hostilité aux institutions en général, au parti politique en particulier, a eu l’audace de fonder une organisation politique bidon juste pour favoriser l’accession au pouvoir de quelqu’un de son clan.

    Toute la communauté nationale est mobilisée contre ce plan macabre. Connaissant le machiavélisme et la capacité corruptive de Mr René Préval, les forces sociales et politiques du pays se sont exprimées en faveur des élections en dehors de la présidence de celui-ci. De son coté, le Parti « Action Démocratique pour Bâtir Haïti » (ADEBHA) souhaite la démission pure et simple de René Préval à la présidence du pays. L’essentiel est de trouver une formule susceptible de garantir la crédibilité du processus électoral.

    Devant l’ampleur des pressions nationales, Mr. Préval a allégué toutes sortes de prétexte pour gagner à sa cause la communauté internationale, notamment le gouvernement américain. Il a fait valoir la nécessité d’organiser des élections présidentielles avant le terme de son mandat pour empêcher, dit-il, que le pays refasse l’expérience des gouvernements provisoires ; alors que tout au long de sa présidence, il n’a pas cessé de faire obstacle, pour le besoin d’une cause sordide, à toutes démarches constitutionnelles favorables à la nomination d’un président à la Cour Suprême du pays. Si par catastrophe, son projet anti-démocratique arrive à passer, la perspective d’une nouvelle Haïti sera compromise.

    A ce compte, Mr. le Président des Etats-Unis d’Amérique, votre intervention personnelle, dans le cadre de ce dossier, s’avère très importante. Il est souhaitable qu’à l’initiative de votre Excellence, une commission américaine indépendante puisse être dépêchée en Haïti pour enquêter sur les faits dénoncés dans cette requête. La conclusion du rapport qui sera dressé en la circonstance vous dictera, Mr. Le Président, la décision à prendre en ce qui concerne la relation des Etats-Unis avec l’équipe au pouvoir en Haïti.

    En tout cas, nous demeurons persuadés que contrairement à vos prédécesseurs, Vous allez utiliser tous vos atouts de Chef de la Première Puissance du monde pour inaugurer une ère nouvelle dans la façon d’approcher le dossier haïtien pour une solution définitive. Qui vivra verra.

    Respectueuses salutations, Monsieur le Président.
    René Julien
    Juriste et Homme politique
    Président de l’ADEBHA


    >
  • Thursday, February 25, 2010

    Sa M' Ka Fè Pou Ayiti?


    Kamarad Ayisyen mwen yo, mwen modifye pawòl sa yo pou nou: "...pa mande sa peyi nou ka fè pou nou--mande pito kisa nou ka fè pou peyi nou." Ayiti bezwen nou kounye la-a. Kelkeswa kote n'ap viv jodia, nou ka fè on bagay.

    Prezidan John F. Kennedy te di pawòl sa you pou pèp American-an nan dat 20 Janvye 1961. Jouk jodia anpil nan pèp Ameriken-an ap repete sa; epi yo mete li an pratik tou. Gade ki kote yo ye nan mond lan, w'a konprann.

    Le nou te piti Ayiti, yo aprann nou ke "leta se nou". Pa vre? Se nan aksyon pozitif nap poze jodia ke n'ap fè fondasyon pou on demen miyò.

    Tout tan gen Ayisyen, Ayiti ap toujou egziste. L'ap toujou egziste tout tan nou deside fè on bagay pozitif pou peyi nou; piti kou li ye. Se mèt kò ki veye

    M'ap tounen sou dosye sa-a ankò.

    Kenbe la.

    GaMo

    Friday, February 19, 2010

    Someone Needs a Place to Sleep Today

    How you can help

    • Donate to support Habitat’s efforts to rebuild in Haiti.
    • Get ready to volunteer. To be notified when Habitat begins recruiting volunteers, take the Haiti volunteer interest survey. This survey will collect your demographic and basic skills information and will sign you up for a periodic e-mail with updates regarding Habitat's response in Haiti.
    • Learn about more ways to help at How you can help Haiti.



    Friday, January 15, 2010

    Helping Haiti: Things to Know

    Adapted from CIDI's Guidelines for Appropriate International Disaster Donations

    Español -- Français -- Kreyol


    1. Monetary Contributions to Established Relief Agencies are Always the Most Useful Response to Disasters
    Financial contributions allow professional relief organizations to purchase exactly what is most urgently needed by disaster victims and to pay for the transportation necessary to distribute those supplies. Unlike in-kind donations, cash donations entail no transportation cost. In addition, cash donations allow relief supplies to be purchased at locations as near to the disaster site as possible. Supplies, particularly food, can almost always be purchased locally - even in famine situations. This approach has the triple advantage of stimulating local economies (providing employment, generating cash flow), ensuring that supplies arrive as quickly as possible and reducing transport and storage costs. Cash contributions to established legitimate relief agencies are always considerably more beneficial than the donation of commodities.

    2. Confirm There is a Need for All Items Being Collected
    Do not make assumptions about the needs of disaster victims. Exactly what is needed can be confirmed by checking with an established relief organization that has personnel working on-site. Do not send what is not needed; unneeded commodities compete with priority relief items for transportation and storage. Organizations that receive in-kind relief donations can help this process by clearly communicating what items are required (in what size, type, etc.) as well as clearly stating what items or services are NOT needed. Please remember, certain foods, particularly in famine situations, can make victims ill. In most cases, donations of canned goods are not appropriate. The collection of bottled water is highly inefficient. It is important to have an accurate analysis of need before determining response.

    3. Deliver Items Only to Organizations having Local Distribution Capacity
    Distributing relief supplies requires personnel and financial resources within the affected country. To efficiently distribute relief commodities, staff, warehouses, trucks and communications equipment are required. It is not enough to gather supplies and send them to an affected region; a sound partnership with a reliable local agency having transport and management capacity is mandatory.

    4. Donate Only to Organizations having the Ability to Transport Collected Items to the Affected Region
    Immediately after a disaster, many local organizations will spontaneously begin collecting miscellaneous items for use in disaster relief. However, at the time that these collections are begun, agency officials will not have thought about to whom, or how, the items will be sent. It is not unusual for community and civic groups to have collected several thousands of pounds of relief supplies only to find that they do not know whom to send the supplies to and that they do not have viable transportation options for shipping the goods. At this juncture, it is often advisable for those collecting the goods to auction them off locally, converting commodities into cash to be applied to the relief effort.

    5. Never Assume the U.S. Government or any Relief Agency Will Transport Unsolicited Relief Items Free of Charge
    It is important to make arrangements for the transportation before collecting any kind of material donations. Never assume that the government or any relief agency will transport donations free of charge (or even for a fee). In the majority of cases, the collecting agency will be responsible for paying commercial rates for the transportation and warehousing of items gathered.

    6. Volunteer Opportunities for Disaster Relief are Extremely Limited
    Volunteers without prior disaster relief experience are generally not selected for relief assignments. Candidates with the greatest chance of being selected have fluency in the language of the disaster-stricken area, prior disaster relief experience, and expertise in technical fields such as medicine, communications logistics, water/sanitation engineering. In many cases, these professionals are already available in-country. Most agencies will require at least ten years of experience, as well as several years of experience working overseas. It is not unusual to request that volunteers make a commitment to spend at least three months working on a particular disaster. Most offers of another body to drive trucks, set up tents, and feed children are not accepted. Keep in mind that once a relief agency accepts a volunteer, they are responsible for the volunteer's well-being -i.e., food, shelter, health and security. Resources are strained during a disaster, and another person without the necessary technical skills and experience can often be a considerable burden to an ongoing relief effort.

    Wednesday, November 18, 2009

    November 18, 1803 - November 18, 2009; 206 years later


    Yes, believe it or not it has been 206 years since the Battle of Vertières took place. However, it is also clear that Haiti has not accomplished anything of that magnitude ever since.


    "The Battle of Vertières was the last large battle of the Haitian Revolution. The Haitian War of Independence was fought between Haitian rebels and French expeditionary forces... Haitians, led by Jean-Jacques Dessalines and François Capois, attacked a strong French-held fort of Vertières, near Cap Français (in the north of Haiti). They won a decisive victory over the French colonial army under General Comte de Rochambeau and forced him to capitulate the same night." Kyle Evans.


    Ask any Haitian (living in Haiti or abroad) who cares about the country about the significance of this historical event to them, you will get a variety of responses. One aspect is clear, our ancestors did not fight to have the kind of Haiti that exists today. I do not have to make a list of things that make Haiti what it is 206 years later.


    I am sure our ancestors were to come back to life, they would not be happy to know that Haiti still lacks proper living and working conditions for all its inhabitants. They would be upset to know that the country has been handicapped by its "so called leaders" who never put the interests of nation first. They would be upset to know that we are one of the least developed nations of the world, with so much corruption. This is not the Haiti for which they fought.


    Frankly, I have very little reasons to celebrate November 18th. After 206 years we have not made our ancestors proud of us. It is now time for us Haitians to start doing something (small or big) for Haiti, regardless where we reside today. Haiti can be better if we think and act differently.

    Garry Moyiz, a concerned Haitian

    Creole and French version of this text will be available soon.